Quels sont les différents modes de sépulture pour un décès dans les Bouches-du-Rhône ?

Quels sont les différents modes de sépulture pour un décès dans les Bouches-du-Rhône ?

L’organisation des obsèques dépend en premier lieu du type de funérailles désirées par la famille ou le défunt dans ses dernières volontés, à savoir l’inhumation ou la crémation. En effet, même si les démarches sont sensiblement similaires, le lieu des obsèques diffère (funérarium, monument religieux ou crématorium). En outre, le mode de sépulture ne sera également pas le même, une urne nécessitant moins de place qu’un cercueil. 

Rappelons que la sépulture est l’endroit où l’on enterre le corps du défunt ou bien où l’on conserve ses cendres dans le cas d’une crémation. Il s’agit donc du lieu de recueillement pour la famille. 

Voici tout ce qu’il faut savoir sur les différents modes de sépulture lors d’un décès dans les Bouches-du-Rhône. 

L’inhumation du défunt dans les Bouches-du-Rhône 

L’inhumation (ou l’enterrement) vise donc à mettre en terre le cercueil contenant le corps du défunt, mais aussi l’urne cinéraire contenant ses cendres. En réalité, cela n’est pas tout à fait exact, car il existe plusieurs choix en matière d’inhumation. 

Ainsi, il est possible de procéder à une inhumation en pleine terre, dans une tombe bâtie sans contact avec le sol, comme un caveau (ou cavurne pour une urne), dans une tombe semi-bâtie, comme une fausse-case (ou une mini-tombe pour une urne) ou encore hors-sol dans un enfeu (ou columbarium pour une urne).  

Toujours est-il que l’inhumation se déroule habituellement dans un cimetière (celui de la ville de résidence du défunt, du décès ou dans le cimetière où se situe le caveau de famille). Fait plus rare et moins connu, il est possible d’être inhumé dans le jardin d’une propriété privée, mais les conditions à respecter sont strictes et contraignantes pour des raisons sanitaires évidentes.  

La crémation du défunt dans les Bouches-du-Rhône 

La pratique de la crémation n’a cessé de progresser ces dernières décennies. Alors qu’elle représentait 25 % des modes de sépulture en 2005, elle est aujourd’hui choisie par près de la moitié des Français. Le département des Bouches-du-Rhône ne fait pas exception, bien que son taux soit inférieur à la moyenne nationale. 

Le département dispose néanmoins de quatre établissements : le crématorium d’Aubagne, le crématorium de Marseille, le crématorium d’Aix-en-Provence et le crématorium de Martigues. 

Le mode de sépulture pour les cendres (qu’il est interdit de conserver chez soi depuis 2008) peut consister à les inhumer dans un cimetière (en pleine terre, dans une cavurne ou un columbarium), de les conserver dans un monument funéraire dans un funérarium ou bien de les disperser.  

La dispersion des cendres peut avoir lieu dans un jardin du souvenir (cimetière ou funérarium), mais également en pleine nature, excepté dans un lieu public, un fleuve ou une rivière. Pour cela, la famille ou les pompes funèbres chargées des funérailles doivent procéder à une déclaration à la mairie du lieu de naissance du défunt afin d’indiquer le lieu de dispersion des cendres. 

Il est également possible de faire immerger l’urne en mer (à plus de 6 miles des côtes) à la condition qu’elle soit biodégradable et lestée.

(crédit photo : iStock)

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